QUE RESTE-T-IL?
Oeuvres collectives élaborées avec Mehdi Melhaoui et oeuvres personnelles en dialogue .
Installations, sculptures, photos, photomontages, peintures, 2023.
Bois brûlés et restes des grands incendies de Landiras, marbre blanc, marbre travertin, acier, tissus, végétaux, foin, Blob, peaux de mouton et reine, laine, taxidermie, photos tirage lambda,Fine Art , plexiglas thermoformé, dibond.
Chapelle St Loup.
Entre équilibre et déséquilibre, l’exposition nous invite à déambuler à travers un dédale brut et sauvage qui trouve sa source à l’extérieur de la Chapelle pour se prolonger de manière linéaire vers le choeur de l’édifice. Des structures organiques faisant échos à l’architecture et aux voûtes en ogive guident le visiteur dans un espace fluctuant , moins contenu dans les limites strictes du bâti. Chacun-e fait l’expérience sur ce chemin du véritable « chaos » instable et destructeur, engendré par l’homme.Des fragments du monde abîmé, prélevés sur site , sont donnés à voir comme autant de constats de notre violence et nous interrogent sur notre rôle envers la Nature.
Ce périple est semé d’embûches et de visions de paysages désolés obligeant à prendre conscience du désastre . Dans ce tumulte , une mise en abîme permet l’apaisement. En renouant avec l’essentiel, chacun-e peut ressentir véritablement la Terre en perpétuelle métamorphose, et comme faisant partie de lui/elle-même, chacun-e ou chaque espèce portant en lui/elle une partie de la Terre qu’il transmet au suivant.
Des chapelles dans la chapelle conçues comme des capsules enveloppantes, de doux cocons, s’offrent au visiteur comme des lieux de recueillement ou de rituel. Ces espaces donnent à penser , à réfléchir, et permettent de se reconnecter, ou de communier à l’unisson avec la Nature , soi-même et l’ensemble des vivants pour retrouver une mémoire originelle et commune.
Un ré-ensauvagement nécessaire qui permet de sentir et envisager la Terre comme l’espace ultime du sacré, notre passé, notre présent et notre avenir .